Après le coup d’éclat meurtrier des Compagnies pour endiguer toute rébellion future, nous découvrons Dan – jeune serveuse sans ambition, mais pleine de rêves – et Mary, femme coriace à la caouane usée par un passé tumultueux qu’elle tente d’ordonner, de se réapproprier malgré une mémoire déficiente.
L’ambiance du début est étrange, manque de promiscuité – trop feutrée, réservée –, laissant le lecteur sur le tarmac. Mais Mary – une pirate, une héroïne, un modèle – commence doucement à attirer
« Il était, il n’était pas… » Un gars, son taf, ses ennuis, ses amours…
Ce livre – au rythme étrange, rapide, sans pause ni repos, sur fond post-apocalypse, d’usure et de mélancolie – nous mène dans une ville épuisée, décatie, mais qui malgré tout héberge les rares survivants du monde d’avant.
L’ambiance a quelque chose de désuet, de passée, comme si le futur nous ramenait en arrière, sur d’autres terrains que la technologie, le progrès, et tout ce qui au fond n’a fait que nous mener à notre