QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Sans le sou, en charge de ses petits frère et sœur, Honoria Todd s’installe à Whitechapel, où elle espère échapper au terrible lord Vickers. Mais dans cet obscur quartier de Londres, où peu de personnes se risquent, les bandits règnent en maîtres. Et trouver refuge en ce lieu pourrait tout aussi bien jeter Honoria entre les mains du légendaire et redoutable Blade. Ce sang bleu renégat est l’ennemi juré de Vickers. Quand Blade propose justement à Honoria un marché, cette dernière accepte, en échange de sa protection. Mais à ses yeux, est-elle un instrument de vengeance contre Vickers ou sa seule chance de rédemption ?
MON SENTIMENT :
Romance érotique (donc pour adulte) à classer en steampunk, bit-lit.
Ce bouquin, le dernier en date, m’a vraiment beaucoup plu. Je suis tombée dessus par hasard en cherchant – plus ou moins dans le même genre – quelque chose à lire pour une lecture commune. Je l’ai donc mis dans ma PAL au passage et Hop ! dès que j’ai eu l’occasion je l’ai ouvert.
Et pas déçu du tout !
Si le style se veut au départ bon enfant avec un sujet re-revisité (jeune femme sans le sou, orpheline et prenant soin – malgré la rudesse de la vie – de son frère et de sa sœur), le style, le décor particulier et la plume m’ont de suite séduite.
Les protagonistes sont particulièrement attachants (je me souviens même avoir pensé, trop mignons !) et l’immersion dans l’histoire se fait très vite.
Honoria est charmante, délicate tout en étant solide. Blade – l’énigmatique et rustre chef des bas-fonds – se veut touchant malgré sa rudesse. Le choc des cultures se fait donc avec compréhension et intelligence.
En gros un classique du genre sans beaucoup d’originalité dans les relations entre les divers protagonistes, mais qui aura su s’extirper du lot – à mes yeux – grâce au côté émotionnel particulièrement bien développé et captivant.
Claytone Carpe
CITATIONS :
« — Je ne suis pas furieuse. C’est encore pire que ça. (Honoria leva la main droite et son anneau en acier étincela à son index.) Je suis tentée de le neutraliser avec la ciguë et ensuite, de le castrer.
Lena pâlit.
— Je ne pense pas que ce serait très judicieux, dit-elle. Et notre seul couteau, c’est celui dont on se sert pour la cuisine. Tu ne vas certainement pas te servir de ça.
— J’envisageais de me servir d’une cuillère, répliqua Honoria. »
***
« Elle semblait toujours fâchée malgré tout. Mais elle jeta un regard avide à la tourte. Si seulement elle pouvait me regarder comme ça, songea-t-il en se frottant la mâchoire. »
La fugitive de Whitechapel
Tome 1 de Londres la ténébreuse
Bec McMaster
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