QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Le Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure de S. Morgenstern. Il était une fois… la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai.
Plébiscité par des millions de lecteurs, Princess Bride est un livre culte qui devint un film culte. Un récit de duels à l’épée, de vengeance, de passion et de miracles.
Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern – redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman – est peuplé de personnages aussi inoubliables que Westley, le beau valet de ferme qui risque sa vie pour la femme qu’il aime ; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père ; et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la femme idéale, la plus belle de toute l’histoire du monde.
MON SENTIMENT :
Ma dernière lecture en date fut Princess Bride de William Goldman, qui m’a énormément surprise, puis énormément déçue.
Si je me suis jetée dans cette lecture – qui ne me serait jamais venue à l’esprit en temps normal, le genre cape et d’épée étant peu à mon goût – est que ce livre est régulièrement cité en bit-lit, et dernièrement (par rapport à mes lectures j’entends) dans la série Kate Daniels que j’ai particulièrement aimée.
Du coup j’étais curieuse.
Et comme je n’ai jamais vu le film, j’ai voulu tenter l’expérience.
Ce livre m’a frustré au plus haut point. J’avais trouvé la première moitié tellement génialissime que j’ai été d’autant plus contrariée de ne pas accrocher à la suite. J’ai même dû me forcer pour le finir.
Je m’explique :
Déjà, les préfaces de l’auteur mettent l’eau à la bouche, son style, son esprit, ses réparties, sont addictifs et écrits avec un style humoristique qui me correspondait parfaitement. Ce qui chez moi, ne pouvait présager que du bonheur livresque pour la suite. J’étais donc tout excitée à l’idée de mettre trouvée une bonne lecture. Ce qui a été le cas, du moins au début…
La première moitié du livre, je l’ai trouvé d’une drôlerie à faire pleurer. L’humour est tordant. Les nombreuses parenthèses satiriques que l’auteur incorpore dans le texte toutes les dix lignes sont à mourir. Ça se veut nian-nian sans l’être puisque tout est tourné en dérision.
Nan mais franchement ! le début de ce livre a été pour moi un gros, gros coup de cœur, du genre à classer dans les 10 livres de mon année livresque.
Et puis Les Marais de Feu sont passés.
Et « POF ! » plus rien.
Les situations ne m’ont plus fait rire, le ton satirique plus sombre ne m’a plus attiré, l’humour noir m’est devenu indifférent et j’ai commencé à m’ennuyer. Et à m’ennuyer…
Enfin bref, j’étais sûre que ce ne serait qu’un mauvais moment à passer et que la fin me prendrait de nouveau dans ses filets ironiques pour me réjouir, mais ce n’est jamais arrivé.
Donc voilà pourquoi ce livre m’a été d’une frustration inouïe. Tant aimer un bouquin pour finir par à ce point en saturer a été une drôle d’expérience. En général j’aime ou je n’aime pas, mitigée parfois, septique souvent, passionnée exceptionnellement, et longue à apprécier un texte dans certains cas, mais jamais cette situation précise ne s’était encore produite chez moi.
Après il est probable que certaines personnes vous diront avoir adoré la seconde partie du livre tandis que le début les aura plus blasés. Je pense que tout est une question d’humour interprété et perçu, en fonction du style d’ironie utilisé dans les diverses parties de ce livre.
Enfin bref, on aime ou on n’aime pas ! Ou les deux… enfin peut-être… difficile à dire… je ne sais plus…
Claytone Carpe
CITATIONS :
« — Je n’aime pas l’idée de tuer une fille, protesta l’Espagnol.
— Dieu le fait tout le temps ; si ça ne l’ennuie pas, ça ne devrait pas t’inquiéter. »
***
« (Il ouvrait son manteau, approchait le couteau, près, plus près.) La douleur est plus atroce que je ne l’imaginais ! criait-il.
— Comment peux-tu souffrir alors que la pointe du couteau est encore à un pouce de ton ventre ? demandait Domingo.
— J’anticipe. Ne m’ennuie pas et laisse-moi mourir en paix. »
***
« À cinquante pieds sous lui, l’homme en noir grimpait toujours. [...]
Plus que quarante-sept pieds.
Quarante-six.
— Hé, là-dessous, cria Inigo qui n’en pouvait plus d’attendre. (L’homme en noir leva les yeux vers lui.) Je vous observe depuis un moment…
L’homme en noir fit un signe de tête.
— Vous n’êtes pas un rapide, ajouta Inigo.
— Écoutez, loin de moi l’idée d’être impoli, dit l’homme en noir, mais je suis un peu occupé, aussi, si vous pouviez éviter de me déconcentrer…
— Bien sûr. Désolé, dit Inigo. (L’homme en noir émit un nouveau grognement.) Je suppose que vous ne pouvez pas, disons, accélérer le processus…
— Si vous voulez vraiment accélérer le processus, répondit l’homme en noir, énervé, vous pourriez me lancer une corde, ou me tendre une branche d’arbre, ou trouver un moyen de vous rendre utile…
— Je pourrais, dit Inigo. Mais comme je vous attends pour vous tuer, je ne pense pas que vous accepteriez mon aide.
— Voilà qui jette en effet une ombre sur notre relation, dit l’homme en noir. Je crains que vous ne soyez obligé d’attendre. »
Princess Bride
de S. Morgenstern
La version avec les "bons morceaux"
Abrégée par
William Goldman
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