QUATRIÈME DE COUVERTURE :
2534. Les siècles précédents ont connu guerres généralisées et destructions phénoménales, engendrant une fin du monde plutôt terrifiante et catastrophique pour les habitants de la planète Terre. Aujourd’hui, il n’y a plus d’hommes pour se battre. Des femmes, oui, des hommes, non. Ils sont tous morts durant le XXIIe siècle.
L’Ère Cruelle. C’est comme ça que nous l’appelons toutes. L’ère qui a fait de nous une moitié d’espèce et qui a changé la face du monde.
Les femmes cohabitent désormais avec les androïdes dans notre gigantesque cité, Brydie, aux tours si élevées que leurs flèches s’égarent fréquemment dans les nuées de passage.
Nos viriloïdes, à la pointe de la technologie, sont remarquables. Tellement réalistes qu’il est parfois difficile de se souvenir qu’ils ne sont que cela, finalement, des machines.
Mais, pas de crédit, pas d’androïde.
Si, en plus, vous êtes la risée de toute une génération de femmes, en vous distinguant de la masse par vos différences physiques, la vie à Brydie peut s’avérer pénible.
Moi, c’est Tahia Rogmaifer, Twaïla La Garce pour les intimes. Masseuse, le jour. Pilote de courses illégales, la nuit.
Ma vie a pris un drôle de tournant le jour où un viriloïde piraté, aux sublimes iris, a décidé de squatter mon appartement. À partir de là, ma vie n’a plus été qu’une succession d’emmerdes…
Genre : Science-fiction, dystopie, anticipation, aventure, action, histoire d'amour.
Nombre de pages du broché : 376
Illustration de couverture : Elena Ivashchenko
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LES PREMIERS MOTS :
Nous sommes en 2534.
Les siècles précédents ont connu guerres généralisées et destructions phénoménales, anéantissant notre écosystème, engendrant une fin du monde plutôt terrifiante et catastrophique pour les habitants (toutes espèces confondues) de la planète Terre. Aujourd’hui, il n’y a plus d’hommes pour faire la guerre. Des femmes, oui, des hommes, non. Ils sont tous morts durant le XXIIe siècle.
L’Ère Cruelle.
C’est comme ça que nous l’appelons toutes. L’ère qui nous a pris tous nos hommes. L’ère qui a fait de nous une moitié d’espèce. Celui qui a changé la face du monde.
En effet, l’avidité de l’espèce humaine n’a eu de cesse de s’accroître jusqu’à ce qu’il soit trop tard, jusqu’à ce que nous, les femmes, nous retrouvions sans nos compagnons, nos pères, nos amants, nos enfants.
Plus d’hommes sur Terre.
Et, pour d’obscures raisons, nos matrices sont devenues inhospitalières à la conception d’enfants mâles. Les femmes cohabitent désormais avec les viriloïdes.
Et nous avons retenu la leçon. Oh oui ! Contrairement à nos mâles – qui ont, des siècles durant, reproduit les mêmes erreurs malgré les annales historiques retraçant dans le détail les horreurs commises à éviter à tout prix – nous n’avons pas perpétué ce cycle infernal et destructeur. Non !
Nous l’avons rompu !
Nouvelle ère, nouvelles mœurs.
Notre gouvernance, l’Ordre des Sœurs Kryzielle, s’est démenée pour laisser derrière nous cette soif de pouvoir, de gain et d’asservissement. Aujourd’hui, chaque ville – les rares qui existent encore au XXVIe siècle – est autogérée et autonome, même si, pour ce que j’en sais, une cellule de l’Ordre existe dans chacune d’elles pour que l’ordre et la paix règnent en maîtres.
Moui…
Il n’en reste pas moins que l’inégalité triomphe toujours en ce bas monde et qu’il ne fait pas bon se distinguer de la masse – que ce soit par ses idéaux ou par son physique.
Nous survivons. Mais gare aux singularités !